Commençons par retrouver du plaisir au travail.
Libérer ses émotions
Assumer ses ressentis et les exprimer au groupe en toute bienveillance est une preuve d’intelligence émotionnelle et permet d’avancer collectivement pour désamorcer les conflits et travailler l’esprit léger. Il est donc nécessaire d’oser dévoiler ses contrariétés et éviter les non-dits qui nous pèsent dans l’exercice de nos fonctions et s’invitent même parfois dans nos nuits.
Cette démarche est la base de la communication non-violente initiée par Marshall B. Rosenberg. Nous approfondirons le sujet dans un prochain article.
Adopter une culture positive du conflit
Dopez votre confiance et apprenez à savoir dire non. Toujours plus facile à écrire qu’à mettre en pratique, et pourtant… Autorisez-vous !
Le non c’est la clé d’un cercle vertueux de communication qui effacent de futures frustrations, des prises de risque inutiles ou une gestion de crise plus importante à venir. Le non ou les désaccords invitent à imaginer de nouvelles façons de travailler ensemble et stimulent la créativité pour trouver des solutions.
Faire preuve de considération
Aussi simple qu’un sourire, la considération peut prendre plusieurs formes et apporte toujours autant de satisfaction pour les collaborateurs que pour soi-même. Reconnaître la qualité d’une production, récompenser financièrement un collaborateur ou simplement encourager une prise d’initiative, la considération est un vecteur clé de motivation au travail.
Les sociétés anglo-saxonnes sont inspirantes dans leur approche spontanée et positive. Les managers mettent en valeur les capacités des membres de l’équipe et déploient les moyens nécessaires à une réussite “win-win”. En s’inspirant de certains modèles, l’objectif est de changer ses réflexes en commençant par de simples reconnaissances quotidiennes.
Appeler à l’intelligence collective
Et pourquoi ne pas améliorer notre quotidien et celui de nos collègues par des prises d’initiatives simples et collectives ? Organiser un repas d’équipe au restaurant, réaliser une réunion de travail à l’extérieur ou encore participer à une initiation collective de méditation guidée. Cela permet de créer un sens à son travail, de ne plus travailler dans une organisation en silo mais d’avancer vers l’autre et de faire appel à l’intelligence collective.
En quelques mots, allégeons notre charge mentale.
Tous ces points permettent l’allégement de la charge mentale par la force de la communication et du groupe. C’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur et sur lequel je reviendrai dans de futurs articles car cela impute sur notre productivité et nos capacités cérébrales au quotidien.
La mise en place de ces conseils nécessite de la pratique, de la volonté et surtout de la bienveillance envers soi-même.